“L'Apôtre de la foi”
Date de naissance : 8 juin 1859.
S'est endormi dans le Seigneur : 12 mars 1947.
Date du mariage : 1882.
Nombre d'enfants : 5
J'ai réalisé que Dieu nous veut tellement qu'il a rendu la condition aussi simple que possible : "Croyez seulement".
On peut dire qu'il n'y a pas de patriarche plus important du mouvement pentecôtiste que Smith Wigglesworth. Bien qu'il n'ait pas été le déclencheur de réveils révolutionnaires tels que celui du Pays de Galles dirigé par Evan Roberts en 1904 ou celui de la Mission de la rue Azusa en 1906, dirigé par William Seymour, ce fut la foi inébranlable et la persévérance de Smith Wigglesworth qui firent du réveil pentecôtiste le mouvement chrétien le plus important du vingtième siècle.
Pendant que d'autres ministres pentecôtistes apparaissaient du jour au lendemain et disparaissaient presque aussi rapidement de la scène publique, Smith Wigglesworth voyageait beaucoup depuis le décès de sa femme en 1913 jusqu'à peu de temps avant sa mort en 1947. Au cours de ces décennies, son ministère de foi et de miracles changea le visage du christianisme et prépara le terrain pour le Réveil charismatique qui allait restaurer le ministère du Saint-Esprit dans l'Église moderne.
Smith est né dans un petit village près de Menston, dans le Yorkshire en Angleterre, le 8 juin 1859. Les jeunes années de Smith ont été marquées par une soif de Dieu, même si ses parents n'étaient pas chrétiens à l'époque. Sa grand-mère était une ancienne wesleyenne, et elle s'assurait toujours que Smith assistait aux réunions avec elle quand elle le pouvait. À l'âge de huit ans, il s'est joint aux chants lors d'une de ces réunions et, alors qu'il débutait, "une connaissance claire de la nouvelle naissance" lui est parvenue. Il comprit à ce moment-là ce que la mort et la résurrection de Jésus signifiaient pour lui, et il y adhéra de tout son cœur. Depuis ce jour, il n'a jamais douté de son salut.
Très vite, il commença à œuvrer en tant qu'évangéliste, ce qui allait devenir l'objectif principal de sa vie. Sa première convertie fut sa propre mère. Lorsque son père s'est rendu compte de ce qui se passait, il décida d'emmener sa famille dans une église épiscopale. Bien que son père ne soit jamais né de nouveau, il appréciait le pasteur, qui fréquentait justement le même pub que lui, et resta un fidèle pratiquant tout au long de la jeunesse de Smith.
Lorsqu'il eut treize ans, sa famille déménagea de Menston à Bradford, où Smith s'engagea profondément dans l'église méthodiste de Wesley. En dépit du fait qu'il ne savait pas lire, ce fut à cette époque que Smith prit l'habitude de toujours garder avec lui et partout où il allait le Nouveau Testament. En 1875, alors que Smith avait environ seize ans, l'Armée du Salut ouvrit un bureau à Bradford, et Smith y trouva un allié puissant dans son désir de voir les gens parvenir à la connaissance salvatrice de Jésus-Christ. Dans les réunions auxquelles il assistait avec les salutistes, il ne tarda pas à apprendre que la prière et le jeûne avaient une grande puissance.
À dix-sept ans, Smith rencontra dans un moulin un homme pieux qui le prit comme apprenti et lui enseigna le métier de plombier. Il lui expliqua également ce que la Bible enseignait sur le baptême d'eau, et peu après, Smith obéit avec joie et fut baptisé dans l'eau. Pendant cette période, il en apprît également davantage sur la seconde venue du Christ et croyait fermement que Jésus viendrait à la fin du siècle. Cela le rendait encore plus déterminé à "changer l'histoire" de toutes les personnes qu'il rencontrait.
En 1877, à l'âge de presque 18 ans, Smith décida qu'il était temps de se mettre à son compte. Il se rendit chez un plombier et lui demanda du travail. Lorsque le plombier lui dit qu'il n'avait pas besoin d'aide, Smith le remercia, s'excusa d'avoir utilisé son temps et s'en alla. Immédiatement, l'homme le rappela. Il lui dit : "Il y a quelque chose de différent chez vous. Je ne peux pas vous laisser partir." Sur ce, l'homme le recruta sur le champ.
À l'âge de 20 ans, l'homme pour qui il travaillait ne pouvait plus l'occuper - il travaillait trop efficacement ! Smith déménage donc à Liverpool pour trouver plus de travail. Là, il commença à exercer son ministère auprès des enfants de la ville. Des enfants en haillons et affamés venaient au hangar des docks, où il leur prêchait l'Évangile et faisait de son mieux pour les nourrir et les habiller avec ce qu'il gagnait comme plombier dans le quartier. Il visitait également les hôpitaux et les navires, priant et jeûnant toute la journée du dimanche, demandant à Dieu des conversions. Ainsi, il n'a jamais vu moins de cinquante personnes sauvées chaque fois qu'il exerçait son ministère. Il était aussi fréquemment invité par l'Armée du Salut à parler lors de leurs réunions, mais bien qu'il ait obtenu de grands résultats, il n'était jamais éloquent. Il s'effondrait souvent et pleurait devant les gens à cause de son fardeau pour les âmes, et c'est cette brisure qui amenait les gens à l'autel par centaines.
C'est également à cette époque que Smith observa avec grand intérêt une jeune femme socialement aisée s'avancer dans l'une des réunions de l'Armée du Salut et se mettre à genoux. Elle refusa de prier avec l'un des travailleurs jusqu'à ce que l'orateur connu sous le nom de "Gypsy" Tillie Smith vienne prier avec elle. Lorsqu'ils eurent terminé, la jeune femme se leva d'un bond, lança ses gants en l'air et cria : "Alléluia ! C'est fait !"
Le soir suivant, alors qu'elle rendait son témoignage, Smith avait l'impression qu'elle lui appartenait. Comme Smith l'a dit plus tard, "Il semblait que l'inspiration de Dieu était sur elle depuis le tout début." Le nom de la jeune femme était Mary Jane Featherstone, mais tout le monde l'appelait "Polly". Elle a finalement reçu une commission d'officier dans l'Armée du Salut du général William Booth. Smith fit ce qu'il put pour travailler près d'elle, et dans les années qui suivirent, une romance s'épanouit entre eux.
Au fur et à mesure que Smith et Polly devenaient de plus en plus proches, Polly fut confrontée à la difficile décision de choisir soit de continuer à travailler pour l'Armée du Salut, soit son amour pour Smith. Bien que Smith n'ait jamais officiellement rejoint l'Armée du Salut, il était considéré comme un simple soldat, tandis que Polly était un officier. Il y avait des règles strictes contre les relations amoureuses entre officiers et soldats de rang inférieur, et même s'ils sont toujours restés de vrais amis de l'Armée du Salut, Polly s'est retirée des rangs de l'Armée du Salut et a commencé un travail missionnaire avec l'Armée du Ruban Bleu. Les membres de son église méthodiste ont également reconnu sa vocation et lui ont demandé d'aider à évangéliser leurs églises. Des centaines de personnes ont ainsi été converties.
Polly avait dès le début l'éloquence que Smith désirait mais ne pouvait pas apprendre. Lorsqu'en 1882, Smith retourna à Bradford, il se maria avec Polly. Polly avait vingt-deux ans et Smith vingt-trois. Au cours de leurs trentes années de mariage, les Wigglesworth ont cinq enfants : Alice, Seth, Harold, Ernest et George. Avant la naissance de chaque enfant, Smith et Polly prièrent pour eux afin qu'ils servent Dieu fidèlement tout au long de leur vie.
Smith et Polly avaient un intérêt pour une partie de Bradford qui n'avait pas d'église, ils ouvrirent donc rapidement la Bradford Street Mission et commencèrent à exercer leur ministère ensemble. Polly faisait la plupart des discours, car elle était la plus forte et la plus accomplie des deux en tant qu'oratrice, et Smith supervisait les besoins du reste du travail. Pendant qu'elle prêchait, il était à l'autel, priant pour que d'autres viennent au Christ. Au sujet de cette relation, Smith déclara plus tard : "Son travail consistait à poser le filet, le mien à débarquer le poisson. Ce dernier est tout aussi important que le premier."§
L'hiver 1884 fut très rigoureux à Bradford, et les plombiers étaient en forte demande. Il s'ensuit pour Smith une période de travail intense qui durera les deux années suivantes, et il se consuma littéralement dans son occupation naturelle. Sa fréquentation de l'église diminua et, lentement mais sûrement, son feu pour Dieu commença à se refroidir. À la lumière de la fidélité croissante de Polly, la déchéance de Smith semblait encore plus prononcée, au point que sa diligence commençait à le fatiguer.
Un soir, les choses se gâtèrent lorsqu'elle rentra de l'église un peu plus tard que d'habitude. Smith la confronta : "Je suis le maître de cette maison, et je ne vais pas te laisser rentrer à une heure aussi tardive !" Polly répondit tranquillement : "Je sais que tu es mon mari, mais c'est le Christ qui est mon maître "** A ce moment-là, Smith la força à sortir par la porte arrière, puis la ferma et la verrouilla. Cependant, dans son agacement, il avait oublié de verrouiller la porte d'entrée, alors Polly a simplement fait le tour de la maison et est entrée par l'entrée principale en riant.
Lorsque Smith vit enfin ce qu'il avait fait, il fut contaminé par son rire et réalisa à quel point il avait été stupide. Ils se mirent à rire ensemble de la situation, mais pour Smith, ce fut aussi une révélation de la façon dont il était devenu froid dans les choses de Dieu. Peu après, il passa dix jours à prier et à jeûner pour se repentir, et Dieu le restaura glorieusement.
Lors d'un voyage à Leeds pour acheter des fournitures de plomberie, Smith entendit parler d'une réunion où la guérison divine devait être pratiquée. Il y assista et fut stupéfait de ce qu'il vit. Ce que d'autres voyaient comme du fanatisme, Smith le reconnaissait comme sincère et de Dieu. À son retour à Bradford, il recherchait les malades et leur payait le voyage pour assister aux réunions de guérison de Leeds. Lorsque sa femme tomba malade, il lui parla des réunions, avec un peu de crainte qu'elle ne pense qu'il avait finalement perdu la tête. Au contraire, elle l'a accepté et a accepté d'aller aux réunions avec lui. Lorsque la prière de la foi fut offerte pour elle à Leeds, elle reçut une manifestation instantanée de guérison.
Ils sont tous les deux devenus passionnés par le message de la guérison divine et leurs réunions ont commencé à se développer, ce qui les a amenés à avoir besoin d'un espace missionnaire plus grand. Ils obtinrent rapidement un bâtiment sur Bowland Street et ouvrirent la Bowland Street Mission. Sur le mur, derrière la chaire, ils suspendirent un grand parchemin où l'on pouvait lire : "Je suis le Seigneur qui te guérit."†† Peu d'années après, dans les premières années des années 1900, Smith reçut une prière pour la guérison d'une hémorroïde qu'il combattait depuis son enfance. Il fut rapidement entièrement guéri et n'eut plus jamais de problème avec cette condition pour le reste de sa vie.
Au cours des années qui suivirent, la guérison offerte par Dieu fit de plus en plus partie des prédications et du ministère de Smith, bien que les guérisons ne fussent pas fréquentes ni vraiment spectaculaires au début. Puis, les membres de la maison de guérison de Leeds reconnurent la foi de Smith et lui demandèrent de prendre la parole pendant qu'ils étaient absents pour une convention. Smith accepta uniquement parce qu'il pensait qu'il pourrait demander à quelqu'un d'autre de le faire une fois qu'il serait responsable de la réunion, mais tous les autres refusèrent, insistant sur le fait qu'ils sentaient que Dieu voulait qu'il parle. Smith prêcha son sermon avec hésitation, mais à la fin du service, quinze personnes s'avancèrent pour la prière, et toutes furent guéries ! L'un d'entre eux s'était avancé en boitant avec ses béquilles et s'était mis à danser dans la pièce sans elles après que Smith ait prié pour lui. Il avait été guéri instantanément ! Personne ne fut plus surpris par les résultats de ses prières que Smith lui-même.
En 1907, la Pentecôte avait atteint Sunderland, et Smith entendit dire que les gens là-bas étaient baptisés du Saint-Esprit et parlaient en d'autres langues. Smith eut le sentiment qu'il devait voir cela de ses propres yeux. Smith faisait partie de ceux qui croyaient que la sanctification et le baptême du Saint-Esprit étaient la même chose, il pensait donc avoir déjà reçu ce baptême. Certains l'ont avisé que ces personnes à Sunderland ne recevaient pas le Saint-Esprit, mais des démons. D'autres amis avec qui il priait l'ont exhorté à suivre ses propres directives.
Lorsqu'il arriva à la réunion de Sunderland, qui était dirigée par le vicaire Alexander Boddy (qui avait assisté à certaines réunions d'Evan Roberts au Pays de Galles pendant le réveil gallois), il fut surpris de la sécheresse de la réunion par rapport aux mouvements de l'Esprit qu'il avait connus ailleurs, notamment chez les salutistes. En fait, il en fut tellement frustré qu'il interrompit la réunion en disant : "Je viens de Bradford, et je veux faire l'expérience du parler en langues comme ils l'ont fait le jour de la Pentecôte. Mais je ne comprends pas pourquoi nos réunions semblent être en feu, mais les vôtres ne semblent pas l'être."‡‡ Smith était si perturbateur qu'ils l'ont discipliné et fait sortir du bâtiment.
Il décida bientôt qu'il devait retourner à Bradford, mais avant de le faire, il décida d'aller chez le vicaire pour lui dire "au revoir". Là, il rencontra Mme Boddy et lui dit qu'il retournait chez lui sans parler en langues. Elle lui dit : " Ce n'est pas de langues dont tu as besoin, mais du baptême " §§ Smith lui demanda de lui imposer les mains avant de partir. Elle accepta, fit une prière simple mais puissante, et sortit de la pièce. C'est alors que le feu tomba et que Smith eut une vision de la croix vide avec Jésus exalté à la droite du Père. Smith ouvrit la bouche pour louer Dieu et se mit instantanément à parler en langues. Il sut immédiatement que ce qu'il avait reçu de Dieu maintenant était beaucoup plus complet que ce qu'il avait reçu lorsqu'il priait, jeûnait et demandait à Dieu de le sanctifier.
Au lieu de rentrer chez lui, Smith se rendit à l'église où le vicaire Boddy dirigeait le service et demanda à prêcher. Le vicaire Boddy accepta. Smith a alors parlé comme il ne l'avait jamais fait auparavant, et à la fin de son "sermon", cinquante personnes ont été baptisées du Saint-Esprit et ont parlé en d'autres langues. Même le journal local, le Sunderland Daily Echo, a repris l'histoire et a publié un gros titre sur la réunion et ce que Smith avait expérimenté. Smith envoya un télégramme à son domicile sur ce qui s'était passé.
En arrivant chez lui à Bradford, Smith trouva un nouveau défi relatif à ce qu'il avait vécu. Polly le rencontra à la porte et lui déclara fermement : " Je veux que tu saches que je suis tout aussi baptisée du Saint-Esprit que toi et que je ne parle pas en langues. . . . Dimanche, tu prêcheras toi-même, et je verrai ce qu'il en est" *** Lorsque le dimanche arriva, Polly vit ce qu'il en était, car Smith prêchait avec une puissance et une assurance qu'elle n'avait jamais entendues chez lui auparavant. Elle se tortillait sur son siège en pensant : " Ça, ce n'est pas mon Smith, Seigneur. Ce n'est pas mon Smith !" À la fin du sermon, un ouvrier se leva pour indiquer qu'il voulait faire la même expérience que Smith avait reçue, et lorsqu'il se rassit, il manqua sa chaise et tomba par terre !
Le fils aîné de Smith eut la même expérience. En très peu de temps, il y eut onze personnes sur le sol, riant dans l'Esprit. Puis toute l'assemblée fut absorbée par des rires sacrés, alors que Dieu déversait encore plus de son Esprit sur eux. Dans les semaines qui suivent, des centaines de personnes à Bradford reçurent le baptême du Saint-Esprit et parlèrent en d'autres langues, dont Polly. Le couple commença rapidement à voyager dans tout le pays, répondant à des demandes de conférences et de ministères.
Cette expérience poussa également Smith à rechercher Dieu plus que jamais par la prière et le jeûne. Il répondait à toutes les demandes de guérison divine qu'il recevait. Il lui arrivait de prendre le train jusqu'à la ville la plus proche, puis d'emprunter une bicyclette pour parcourir les dix kilomètres supplémentaires qui le séparaient de la personne concernée. Comme il n'avait bientôt plus de temps pour son travail de plombier, il fit le serment devant le Seigneur que s'il était à nouveau dans le besoin dans sa vie, il retournerait à la plomberie ; sinon, il servirait comme ministre pour le reste de ses jours. Le Seigneur fit en sorte que Smith ne retourne jamais à la plomberie.
Peu de temps après, alors qu'il attendait dans une gare pour partir en Écosse, Smith reçut la nouvelle que sa femme bien-aimée, Polly, s'était effondrée à la mission de Bowland Street suite à une crise cardiaque. Il se précipita à son chevet pour découvrir que son esprit était déjà parti. Mais Smith réprimanda la mort, et elle ressuscita. Smith n'eut qu'un court moment pour rendre visite à sa femme, puis il fut convaincu qu'il était temps pour elle de rejoindre son Seigneur et Sauveur, et il la libéra à nouveau. Polly décéda le 1er janvier 1913, et ce fut comme si son dévouement et sa puissance spirituelle accompagnaient son mari après cela et multipliaient les effets de son ministère.
Immédiatement, Smith recommença à exercer son ministère dans tout le pays, voyageant avec sa fille, Alice, et son époux, James "Jimmy" Salter. Smith continua à prêcher un Évangile simple, "il suffit de croire". À une époque où d'autres ministres semblaient fragiles et défaillants malgré les énormes réveils qui avaient eu lieu grâce à leurs ministères, Smith s'est rapidement hissé au premier rang des cercles pentecôtistes en raison de la puissance indéniable de son ministère et de la stabilité intransigeante avec laquelle il opérait. Ses convictions ne changeront jamais au cours des quatre décennies suivantes, et Smith restera une force croissante pour Dieu et le pentecôtisme jusqu'à sa mort en 1947.
Dans les mois qui suivirent le décès de Polly, la renommée de Smith en Angleterre grandit, et en 1914, il commença à voyager à l'étranger pour exercer son ministère. Dans les années 1920 et 1930, il n'y avait pas d'orateur plus recherché dans le pentecôtisme. Bien qu'il n'ait jamais accepté la cape, sa reconnaissance en tant qu'"apôtre de la foi" fit que le monde pentecôtiste le considéra comme l'un de ses plus grands patriarches, même s'il n'avait jamais été impliqué dans aucun des réveils qui avaient lancé le mouvement. Des miracles, des guérisons, la résurrection des morts et d'autres signes et prodiges ont suivi son ministère, alors qu'il poursuivait son style intransigeant et direct que personne n'a jamais pu imiter.
En vérité, Smith ne semblait jamais ressentir le besoin d'être poli lorsqu'il chassait la maladie et les autres œuvres du diable. Il avait également le sentiment que si l'Esprit ne bougeait pas, alors il le ferait. Ce n'était pas de l'arrogance, mais de la confiance dans le travail que Dieu voulait accomplir sur la terre. Smith créait une atmosphère de foi intransigeante dans la Parole de Dieu, et le Saint-Esprit ne manquait jamais de se manifester.
En 1922, il se rendit en Nouvelle-Zélande et en Australie, entre autres, et en quelques mois seulement, il vit des milliers de personnes sauvées et plusieurs églises pentecôtistes naître au cours du plus grand réveil spirituel que ces pays aient jamais connu. En 1936, il se rendit en Afrique du Sud et transmit à David du Plessis une profonde prophétie sur le réveil à venir du Réveil charismatique, qui ne commencerait qu'après la mort de Wigglesworth. À cette époque, Smith était âgé de soixante-dix ans et était probablement le pentecôtiste le plus connu au monde..
Puis, le 12 mars 1947, alors qu'il assistait aux funérailles d'un collègue pasteur, Smith a baissé la tête au milieu d'une conversation et a rejoint le Seigneur à l'âge de 87 ans, sans aucune douleur ni lutte.
Bien que Smith n'ait jamais formé sa propre dénomination ou écrit un livre, et encore moins un ensemble systématique de doctrines et de théologie, sa foi simple a toujours un impact sur les croyants aujourd'hui. Sa relation avec Dieu a produit une puissance qui n'avait pas été vue sur la terre depuis de nombreux siècles. Pour cette raison, Dieu lui a également montré des choses que d'autres n'ont fait que rêver de voir. Il n'a jamais voulu être mis sur un piédestal et adoré, mais plutôt être un exemple de ce que chaque chrétien peut expérimenter s'il veut "seulement croire".
Œuvres consultées
*Adapted with Permission from The Smith Wigglesworth Prophecy and the Greatest Revival of All Time (Ft. Lauderdale, FL: Wilimington Group Publishers, 2005).
†Stanley Howard Frodsham, Smith Wigglesworth: Apostle of Faith (Springfield, MO: Gospel Publishing House, 1948), 15.
Sujets similaires : Videos, Smith Wigglesworth, Roberts Liardon,
